C’était aussi un moment où je renouais avec ma foi catholique, ce qui renforçait ce désir de faire un métier porteur de sens.
Peu de temps auparavant, j’avais perdu ma grand-mère, et cela m’avait donné l’occasion d’observer de près le travail des agents funéraires."
Quelle est l’expérience la plus marquante que vous ayez vécue dans votre métier ?
"En vingt ans de métier, j’aurais tant d’histoires à raconter. Et bien sûr, de nombreuses situations empreintes de tristesse, comme vous pouvez l’imaginer.
Ce qui me frappe souvent au moment d’un décès, c’est la capacité qu’ont les membres d’une famille à s’organiser et à se rassembler en quelques heures à peine. Cela montre à quel point il est essentiel de prendre le temps de rendre hommage à un être cher."
Qu’aimeriez-vous que les gens comprennent mieux concernant le secteur des pompes funèbres et pourquoi avoir co-créé Angelis ?
"Nous n’attendons pas des familles qu’elles nous comprennent. C’est à nous de les comprendre.
Lorsqu’elles franchissent la porte de nos agences pour organiser des obsèques, ce n’est jamais par choix, mais par nécessité. C’est donc à nous de leur offrir une écoute attentive, de comprendre leurs attentes, et de respecter les volontés du défunt comme celles de leurs proches.
Si je devais répondre à ta question, je dirais qu’il est important de savoir que le secteur funéraire est aujourd’hui très concurrentiel. De grands groupes financiers y ont pris place, ce qui rend le choix d’un établissement d’autant plus crucial pour les familles.
C’est pourquoi nous les encourageons, lorsque cela est possible, à nous contacter en amont, avant même qu’un décès ne survienne. Nous les orienterons toujours vers un établissement indépendant, à taille humaine, où le dirigeant est présent aux côtés de ses équipes.
Ce sont dans ces structures que se transmettent réellement le savoir-faire, le sens de l’engagement, et la qualité de l’écoute."